lundi 25 avril 2016

Histoire chronomètre de marine

La gestion du temps des marins d'antan

Sextant
Dès que l'homme a commencé à navigué, il lui a fallu apprendre à se repérer en regardant le ciel. Les premiers a développé des techniques impressionnantes furent les Vikings. Les années sont passées, le techniques se sont améliorée avec l'utilisation d'instruments toujours plus perfectionné. Nous arrivons aux environs de 1850 lorsque le sextant moderne est crée, permettant ainsi aux marins de relever un angle entre deux objets célestes ou entre l’horizon et une étoile/lune. Ce qui leurs permettait, grâce à de grandes tables de calcul, de déterminer leurs latitude (les almanach astronomiques). Cependant, la mesure de la longitude restait trop imprécise et bon nombres de navires se sont échoué alors qu'il pensaient être en eau profondes.


La latitude

Latitude

La mesure de la latitude se fait en mesurant l'angle entre l'horizon et le soleil au midi solaire (point le plus haut dans le ciel). En se reportant dans des tables et en effectuant quelques calculs, on avait une idée suffisamment précise de sa position. Les premiers instruments ressemblaient à une arbalète, comme le bâton de Jacob ou encore l'astrolabe, nous sommes au XVIe siècle. En 1731, un instrument à réflexion est présenté, il se nomme octant. Son amélioration continue aboutira à l’appellation de sextant, puis sextant moderne au milieu du XIXe.

Longitude

La longitude
Cette mesure est des plus difficile. Il existe des manière de la calculée au sextant en mesurant l'angle entre la lune et l'étoile polaire. Cependant, elle n'est mesurable que dans l’hémisphère nord et la lune, astre capricieux, ne se montre pas toujours suffisamment pour que les mesures soit effectuées.
La seconde méthode, qui fait appel aux horloges les plus précises, est le suivant:
On règle son horloge sur un méridien précis, par exemple, Greenwich. Lorsque le bateau est en mer et que le soleil est a son maximum, on regarde l'horloge qui indique par exemple 13h30, soit 1h30 de décalage avec sa référence. Soit les 360° représentant le tour du monde, sont divisé en 24 méridiens décalés de 15°. Une rotation de la terre correspondant à 24h, donc 360°, par la règle de trois, on détermine que 1h30 représente 22.5°. C'est ainsi que l'on défini sa longitude en mer durant ces années là.

Une horloge précise

Les plus vifs d'esprit ont très rapidement compris l'importance de la précision des horloges. Sachant que chaque seconde d’erreur représente 1/86400 du tour du monde, soit environ 450m. Un voyage Europe-Amérique-Europe prend environ 40 jours. On obtient donc 0.45km X 40 j. = 18km d'erreur de positionnement pour chaque seconde/jour d'erroné sur son horloge.
  • → 1650, c'était au pif, à peu de chose près.
  • 1650 → 1750, le chronomètre de Huygens est à environ 20 s/j, soit 360 km au retour.
  •  1750 → 1921, le chronomètre de Harisson est à 0.5s/j, soit 10km, les voyages deviennent aisés.
  • 1921 → 1928,  Shortt clocl, 0.02 s/j = 1s/50 jours
  • → →  Horloge atomique

Aujourd'hui, les horloges atomiques sont embarquées dans les satellites afin de garantir la précision des GPS.

Conclusion

La soif de précision des horlogers de l'époque était liée au destin de la marine. Des concours étaient organisés et payait très cher pour tout horloger capable de gagner en précision. C'est notamment les anglais qui payèrent cher la révolution du chronomètre de Harisson.
La très célèbre peinture " le radeau de la méduse", narre le destin tragique de la frégate "la méduse" qui s'est échouée sur des hauts fonds. Plutôt rare pour l'époque, ce genre d'incident étaient bien plus fréquent quelques décennies auparavant.

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