Guerre mondiale de 1914-1918

Histoire de l'horlogerie

La guerre a obligé les différentes nation à coordonner leurs armée. Pour se faire, il fallait équiper les gradés, ainsi que certains soldats, d'une montre afin d'assurer la coordination des troupes. C'est de cette manière que la Suisse, au travers des ses manufactures horlogères, s'est invitée sur les champs de bataille.

Armée de terre

La montre bracelet à bris l'ascendant sur la montre gousset pour des raisons de sécurité. Si un éclat d'obus ou une balle touchait la montre de poche, cette dernière peut voir ses composant entrer dans l'organisme du porteur. Il s'agit donc de transformer les montres de type savonnette (couronne à 3h) en lui soudant deux anses à 6h et à 12h pour accueillir un bracelet en cuire. Un grillage de protection afin de protéger la partie vitrée. Le cadran quant à lui se voit doté d'une numérotation agrandie peinte au radium, pour une facilité de lecture, même dans la nuit.

Les alliés se tournent principalement vers Hamiltion, Longines, IWC, Zenith ou encore Omega.

On remarque qu'il s'agit d'une adaptation d'une savonnette

Montre d'officier avec un grillage de protection

Du coté de l'axe, il s'agissait d'une acquisition personnelle du soldat.

Armée de l'air

La montre bracelet va elle aussi remplacé l'horloge qui se trouvait sur le tableau de bord, dès 1917/18, essentiellement pour des raisons de manipulation et de lisibilité. 

Montre visée sur la carlingue de l'avion. Adaptation d'une Lépine où le cadran est tourné de 180°.

Zénith et Oméga équipes l'US air force et la Royal air force.

L'axe et la France on considéré qu'il s'agissait d'un choix personnel du pilote.

Montre de pilote de marque Omega

 La montre pilote de type bracelet évoluera au cours de la seconde guerre mondiale, notamment par le déplacement de la couronne à 9h. Afin de permettre la manipulation sans ôter les gants. La couronne obtiendra également une forme de poire pour une meilleure préhension.

Armée de mer

En mer plus que sur terre, les points de repères se font rares et les bâtiments de guerre se voient dotés, depuis plusieurs décennies déjà, de chronomètres de marine. Ces chronomètres  assurent la position du navire lors de relevés aux sextant par exemple. C'est vers Longines et Waltham que se tournent la Navy. Les montres pour l'équipage sont quant à elles, commandée à Hamilton. De son côté, l'Italie commande dans le plus grand secret, des montres munies de système de calculs pour le lancement de torpilles. C'est Panerai qui les lui livrera dès 1915.

Équipement torpilleur avec boussole, montre bracelet étanche, calculateur mécanique.